JOSKA ϟ - Ahah ! T'as marché dans une merde ! - Oups désolé. Je t'ai fait mal ?

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- Ahah ! T'as marché dans une merde ! - Oups désolé. Je t'ai fait mal ?

Le message traînait partout. Que ce soit dans les couloirs où même devant les maisons des étudiants. Ce qui m'agaçait encore plus. 50 ans ? Bon c'est bien, mais bon, j'm'en fou un peu moi ... Et puis une fête ? Surveillé ? Ça a aucun sens, même si je suis pas du tout fête, je sais qu'une fête surveillée, ça n'a aucun sens ... Et puis moi et les fêtes ... Danser collé-serré et tout, moi j'aime pas ça du tout. Après avoir passé une journée à courir sous le soleil de plomb qui commence à revenir, je retournes dans ma maison des gamma pour foncer dans ma chambre et aller prendre ma douche. En y arrivant, je trouve Alienor qui révise son histoire, ayant ces difficultés, je peux comprendre. Je passe directement sous la douche et prend au moins trente bonnes minutes. La fête était ce soir et je ne savais même pas si je devais y aller ... Une fois sortie, la serviette autour de la taille je ressors et Aliénor était déjà en train de se préparer.« Tu vas y aller ce soir ? » La question était bien idiote, c'est vrai … Qui ne sait pas qu'Aliénor Carter est une petite droguée des fêtes, elle adore tellement ça … Elle hoche la tête toute contente et je vais sortir mon jogging pour être tranquille que celle-ci me fixe avec des grands yeux. « Pas toi ? » Je me retourne et lève les yeux au ciel. C'est bien connu, j'ai horreur des fêtes. « Bah, je sais dansé comme un manche à balai, j'aime pas trop les fêtes et j'ai pas de fringue pour faire la fête, alors bon, t'sais ça me dérange pas de rater ça. » Je me retourne pour chercher une grosse paire de chaussette, ouais j'suis conne, mais bon je sais pas où elles sont quoi ! « Alaska, tu sais, c'est pour fêter les 50 ans, et puis on est obligé d'y aller, et puis au pire je te prête des fringues. Et puis si y Joshua, tu voudras peut-être venir non ? » J'arrête mon mouvement. Un gros soufflement sort de ma bouche. Pourquoi faut qu'elle parle de ce petit merdeux sans couille ? Non mais vraiment, parfois Ali', ta gueule ! Je me retournes et ferme violemment le tiroir. « Putain, arrête avec Joshua, j'veux pas le voir en plus, vraiment t'es chiante là ! » Je la vois baissé la tête et chercher à me faire perdre mes moyens, avec son petit regard de chou … Et elle sait que je craque à chaque fois … Elle voit ma tête désolé et elle fait un sourire niai sans que je comprenne pourquoi. « Je te parle pas d'aller le voir en personne, mais s'il ne te voit pas, il se dira que tu n'es qu'une poule mouillée, imagine sa tête quand il te verra dans genre un truc super sexy ? Là tu pourras vraiment dire que t'as gagné ! » Vraiment, elle perd pas le nord … Mais la tentation se fait grande et je m'imagine trop le regard perdu de Joshua et mon air de vainqueur … Et puis bon, rien ne m'oblige a aller le voir hein … Je lui laisse prétendre que j'y vais juste pour elle et je range vite fait mes habits avent d'enfiler un short court, une chemise sans manche avec des pics et des talons … les talons … Oh seigneur … Pourquoi ? J'ai de la chance qu'Ali m'ait passé sa paire de compensé bleu, et encore … Je ne sais pas marcher avec … Putain de merde quoi … Je soupirs et détache mes cheveux avant d'y aller avec démotivation …

Une fois arrivé avec Alienor, je la vois rapidement déguerpir à ma plus grande tristesse, moi seule, à une fête … c'est vraiment flippant dit comme ça … J'aimerais trop que mon père débarque de sa limo' ou que Jwilk son homme de main vienne m'embarquer … Un regard en arrière, je regarde le parking, mais rien ne vient … Je décide donc d'entrer. À ma plus grande joie, je suis toujours en vie, tout comme mes chevilles qui font un effort surhumain pour ne pas me faire basculer vers le sol. Je vois des lumières partout et mon regard se trouble avant que je ne repère les coins sombres. Je me pousse et décide d'avancer avant de me placer à côté de certaine personne, tout en sachant que derrière moi se trouve un mur. Je fais mine de rien et commence à reculer avant que mon corps ne se glace au contact de quelqu'un. Je me retourne directement pour m'excuser avant de voir ce visage qui me donne temps de dégoût et pourtant de … fierté ? Pourquoi fallait que je tombe sur lui quoi, pourquoi moi ? « Salut Joshua … Tu t'amuses bien ? Rho et puis j'm'en fou, moi j'me casse salut ... » Je serre les dents avant de me retourner pour partir. Mais soudainement je me stoppe. Mon sang se glace encore plus qu'il ne l'était. Ce n'est pas au fait qu'on met stoppé, mais peut-être le fait du contact de la main de Joshua qui entoure mon poignée. Je ne bouge pas, trop stressé, dos à lui. Pourquoi moi putain ?...

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Alaska & Joshua

∞ Ahah ! T'as marché dans une merde ! - Oups désolé. Je t'ai fait mal ? ∞

Les beaux jours étaient enfin arrivés sur Dearborn, putain que ça f'sait du bien ! Allongé à l'ombre d'un arbre du parc de l'université, j'écoutais tranquillement de la musique. Le calme qui régnait ne dura pas longtemps, je sentis qu'on m'arrachait mes écouteurs, j'ouvris les yeux, sur la défensive, comme à mon habitude. « Hey du calme, s'est rien qu'moi ! » Je levais les yeux au ciel et remis mes écouteurs, près à ignorer la personne qui ce trouvait près de moi. « Joshua ! » On me les retira de nouveau. « Qu'est-c'que tu m'veux Haven !? » Je la vit froncer les sourcils. « C'était juste pour savoir si tu allais à la fête ? » Je soufflais en entendant ses paroles. Ca faisait environ deux semaines que tout le monde ne parlaient que de sa : La fête pour les 50 ans de l'université. Personnellement, j'avais pas besoin qu'il y est un anniversaire pour tirer deux ou trois meuf et boire comme un trou. « Depuis quand ça t'intéresse ce que je fais !? » Haven et moi n'étions pas super proche depuis notre déménagement dans le michigan. « Le prend pas comme ça, c'est juste histoire de savoir ! » Elle partit, la mine déconfite. Bon... Je soupirais, inutile de rester plus longtemps, on allait encore sûrement me fait chier. Je pris donc mon sac de cours, sortie une cigarette et commença à tirer dessus. J'arrivais devant la maison de ma fraternité bien trop vite à mon goût. Je jeta ce qui restait de ma cigarette dans ce qui devait être, par jour de nettoyage, la « cours » de la maison. J'ouvris la grande porte de bois, à peine étais-je rentré que des voix de mecs complètement bourré ce faisait entendre, je soupirais avant de refermer la porte, le souci dans cette putain de fraternité ? On ne pouvait jamais se reposer ! A vrai dire, j'sais même plus pourquoi j'suis rentré dans ce merdier... C'est vrai, j'habite pas loin en plus... Sûrement pour échapper à cette famille de merde... Je montais en direction de la chambre non sans croiser plusieurs mecs me demandant si j'allais à cette fameuse fête. Qu'est ce qu'ils avaient avec sa décidément !? C'était rien d'autre qu'une soirée pourris organiser par l'université... « Aller Josh' viens ! On va mettre de l'alcool dans les boissons et y'a pleins de meufs super bonne ! » Ouais, de toute façon c'était toujours mieux que de ce faire chier dans ma chambre ou de me bourrer seul dans un bar. C'est donc après mettre habiller un minimum correctement que je pris la direction de la fête accompagner de quelques « potes ». La musique avait pas l'air mal, c'était déjà ça... Je me servis un verre sans oublier d'y ajouter quelque chose pour alcooliser le tout, et me dirigera vers le fond de la salle, cherchant un peu de tranquillité, je me rendis bien vite compte que venir ici n'était peut-être pas finalement une très bonne idée quand une nana me marcha sur les pieds. Je me raidi en voyant son visage dans la peine-ombre : Alaska. Cette fille avait le don de m'énerver, mais putain qu'elle était bonne ! « Salut Joshua ... Tu t'amuses bien ? Rho et puis j'm'en fou, moi j'me casse salut ... » La soirée n'allait pas être si pourris finalement... J'haussais un sourcil en entend le débit de ses paroles et la pris par le poignet avant qu'elle ne parte. « Est Alaska, tu m'as l'air bien tendu, c'est moi qui te fais cette effet ? » Lui demandais-je avec un sourire narquois. J'avais pas envie de me faire chier à cette soirée, pourris, je n'allais donc pas laisser partir mon petit jouet si facilement...

Mady'

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- Ahah ! T'as marché dans une merde ! - Oups désolé. Je t'ai fait mal ?

C'était toujours et encore le même scénario. J'avais fait de nombreux rêves à cause de ceci. Des rêves doux autant que des cauchemars qui me réveillait en pleine nuit, tout en découvrant la chambre vide dans Aliénor qui était partie faire la fête. Si seulement je ne l'avais jamais rencontré. Qu'est-ce que je viens foutre ici … J'aurais du rester dans mon pays, là mon père m'aurait trouvé un époux, je serais resté une femme au foyer muette et je serais tranquille. Mais pourquoi moi ? Je n'ai pas mérité un tel scénario quand même ! Je comprends que ne plus parler à mon père sois horrible, mais je ne mérites pas d'être punie en me mettant un connard sur le dos ? Non ? Et puis quand sa peau touche la mienne … Pourquoi ça me rend dingue putain ?! Manquerait plus que y ai une de ses groupies qui se jette sur lui, et là je pète un câble. « Est Alaska, tu m'as l'air bien tendu, c'est moi qui te fais cette effet ? » Mais putain, il le fait vraiment exprès ou quoi ?! On dirait que c'est son jeu préféré de mettre mes nerfs en vapeur. Il est comme une compresse pour moi … Quelqu'un que l'on déteste tant, mais qui est tellement marrant qu'on voudrait directement le pardonner. C'est ce que je hais chez lui. Je ne dis pas que je suis masochiste, mais quand il me tape limite je suis heureuse de me prendre une gifle ! Faut vraiment que j'apprenne à me gérer hein … Et puis, le pire c'est qu'il sait que j'ai horreur qu'on pose genre la main sur moi, et là qu'est-ce qu'il fou le crétin ? … Je me retourne pour lui faire face. Mes yeux ne sont plus obligés de levé la tête pour le voir, et je peux enfin admirer le recoin de son visage. Je prends une seconde, comme ci c'était la dernière pour observer ses traits fins de visage. Je ne sais pas quoi exprimer, que faire. À croire que son visage de petit con pour pourrir ma soirée. Je le regarde et lève les yeux au ciel. « Prend pas tes rêves pour des réalités ... » Ouais, simple, mais dit. J'aurais peut-être du trouver mieux, mais j'avais pas envie de faire fonctionner mon cerveau alors qu'il était déjà assez embrouillé. J'aimerais tellement qu'il ai une ampoule au dessus de ma tête, comme pour dire j'ai la solution, genre dans les dessins animés, mais avec fausse joie, rien ne vient. Faut pas s'étonner aussi, comme une conne mon cerveau va se cacher, limite il passe sous ma petite culotte pour pas qu'on lui adresse la parole lorsque que je suis près de Joshua. Vraiment plus con que mon cerveau, y a pas. Peut-être Joshua, et encore … Mon cerveau est un cas désespéré. Je ne fais que le fixer de mon air si glacial qui peut donner des frissons au personne qui me verrait comme ça. Il faut dire que Joshua est vraiment quelqu'un de déterminé dans la vie. C'est le premier à ne pas se sentir déstabilisé par ma grande froideur bien connu. Je sens mon cœur battre de plus en plus vite, tant les secondes sont ralentis et j'ai l'impression qu'aucun de nous deux ne veut détacher son regard de l'autre. Comme ci avec ses yeux il essayait de brûler mon regard de glace. C'est tellement fou, tellement horrible et si envoûtant, qu'aucune personne ne pourrait décrire la situation qui nous relis en ce moment. Je suis paralysé, comme lui. Je fonds, comme lui. Bientôt on pourrait finir en grain de riz … Il est tellement déstabilisant … Je n'ose même pas regarder ma main qui va devenir moite tellement il la serre. Je ne sais que faire. Je n'ose ouvrir la bouche, par peur de ne dire quelque chose d'idiot et nous restons pendant au moins une longue minute comme ça. Du moins, pour moi on aurait dit une demi seconde, même pas, tellement les secondes se font longues. Je pense que lui aussi comprend ce que je ressens. De la peur ? De l'appréhension ? De l'impatiente ? Tant de questions, d'état émotifs que je suis sûrement incapable de ressentir au fond de moi. Je sens mon portable bippé dans ma poche, et du recoin de mon œil voit qu'Ali' m'a envoyé un message. Mais ce n'est pour autant que je lui répondrais. Non, je n'ai pas envie de lui répondre. Je crois que j'ai envie de rester comme ceci. De le fixer, de mon petit 1m60 sans talon. De pouvoir chercher le discernement, la faille qui se trouve dans le recoin de son œil. Ma mère me disait que les yeux étaient toutes l'âme que l'on avait. Lui, ces yeux sont si sombres avec le jeu de lumière, et pourtant si enflammé et passionnant à regarder. J'ai tellement envie de les regarder de plus en plus avant de sentir ma main devenir de plus en plus moite à cause de son poignet sur la mienne. Je sens que son œil part et je perds, comme d'habitude en détournant le regard vers le bas, pour voir ma main. Je relève la tête et le voit en levant ma main moite avec. « Dit tu me lâches quand ? J'ai vraiment l'impression d'avoir des menottes là ... » je la secoue un peu essayer de la réanimé, mais elle est déjà morte comme mon âme, avant que celle-ci ne se rallume il y a quelque seconde ...

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Alaska & Joshua

∞ Ahah ! T'as marché dans une merde ! - Oups désolé. Je t'ai fait mal ? ∞

« Prend pas tes rêves pour des réalités ... » Je la regardait, sans rétorqué à sa remarque, me contentant de rigoler brièvement, scrutant le moindre traits de son visage... C'était comme si chaque détails avait été étudier précautionneusement, comme si chacun de... Putain mais qu'est ce qui m'arrivait !? Je déconnais où quoi ? Mon sourire s'effaçait et je serrais les dents. Cette fille me rendait dingue, avec elle j'avais l'impression de devenir faible, de ne plus avoir le contrôle de moi même, comme si je pouvais exploser à chaque seconde lorsque j'étais à ses côtés. J'avais l'impression que le même scénario ce répétait inlassablement « Dit tu me lâches quand ? J'ai vraiment l'impression d'avoir des menottes là ... » Je repris mes esprits et regardait ma main contre sa peau, je soupirais et pendant un instant la serra plus fort, avant de la relâcher vivement, comme si ma peau avait été chauffer à blanc. Il fallait que ça s'arrête, si je continuais j'allais probablement devenir fou. Elle le faisait exprès ! Cette garce savait me tordre le cerveau dans tout les sens, en faire un putain de chiffon ! Je pris à nouveau son poignet et la tirais afin qu'elle me suive, certain étudiants nous regardaient, ce demandant ce qui ce passait, mais ne disaient rien, d'autre était beaucoup trop absorbé par leur verre ou par la musique pour nous remarquer. Mais peut importe, je me balançaient de ce qu'ils pouvaient pensés, tout ce que je voulais, c'était sortir de cette salle étouffante. Ma gorge ce serrait comme un étaut au fur et a mesure que j’avançais dans cette immense pièce. La musique n'était plus qu'une douce mélodie, les rires et les voix n'étaient plus que des murmures lointains... Et enfin l'air frais s'engouffra dans mes poumons. Je tirais Alaska une dernière fois et la pris par la nuque pour l'approcher de moi. [b]« Ca t'amuse de me rendre dingue hein !? »

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- Ahah ! T'as marché dans une merde ! - Oups désolé. Je t'ai fait mal ?

Je ne sais pas ce que je veux. Je ne sais pas si je veux le faire souffrir autant que je souffre. Je ne sais pas si je dois lui dire ce que je ressens, ma si grande « haine » fougueuse. Je ne sais même pas ce que je ressens à son égard. C'est fou et passionnée, comme un roman de mon peuple. C'est mélancolique et mouvementé. Telle est mon esprit, et telle est notre relation. Je ne sais pas ce que je dois faire en sa compagnie. Fuir ? Je ne peux pas. Je n'ose pas. Je ne veux pas. Je ne veux plus fuir ce qu'on m'offre. Je ne veux plus le fuir, lui. Je veux l'affronter. Jusqu'au bout de mes forces, même s'il faudra que je pleure, que je saigne ou n'importe quoi. Je veux jouer ma dernière carte, que ce soit quitte ou double. Et quand il remarque ma main, je crois que j'aurais du me taire. Mais je ne regrette en rien mon geste. Je le suis simplement du regard. Il devient froid, et enragé. Une jouissance externe devient faciale et on peut rapidement comprendre que je ne voulais pas, mais qu'il faut. Je remarque peu à peu les gens qui nous observent avant de le voir me tirer vers l'extérieur. Et je suis, comme un petit animal attendant qu'on lui donne son nonos. Qu'elle idiote je suis. Mais qu'elle conne ! Une fois à l'extérieur il s'approche de moi et me tient la nuque en m'approchant de lui. « Ca t'amuse de me rendre dingue hein !? » me chuchotent-ils à l'oreille. Quoi ?! Pardon ?! Je le rends dingue ?! Non mais il se prend pour qui. Je ne suis pas n'importe qui, pas son joué personnalisé. Je crois qu'il a perdu la tête … Non, je crois que je commence à comprendre. Oui. Vraiment. Je suis la pire des idiotes. Croire que je peux rendre fou un garçon comme lui à été la pire de mes erreurs. Pourquoi. Pourquoi je dois souffrir. Je détourne la tête et approche mes lèvres de son oreille à mon tour. « Lâche moi. » Mon alter égo est plus que vexé. Il est mal. Sale. Triste. Vexé est le bon mot. S'il m'a traîné dehors, c'est bien pour ne pas montrer qu'il traîne avec moi, après tout je suis la lesbienne du campus. Je suis celle dont tout le monde se moque, et j'ai subi la pire des humiliations, croire en lui. Avoir de l'espoir qu'un garçon comme lui soit capable de rendre fou. Savoir qu'il est le premier à me sortir ses phrases me dégoûtent du plus profond. Je pose doucement ma main gauche sur celle qui est dans sa nuque pour me dégager de son étreinte. « Je sais que j'te fais honte, alors oui, retourne faire la fête, une fille aussi chiante que moi ça a pas a traîner dans les bras d'un mec comme toi. Et puis après tout, j'vais te salir ta réputation hein, traîner avec moi, mais voyons monsieur Johnson, faut se réveiller, t'as d'autre vierge à aller dépuceler ! » Dans ce petit monologue, je crois lui avoir peut-être avouer ma pureté d'esprit. Il n'a pas de doute à se faire pour pouvoir me dévergonder, il est sûrement le seul mec qui rêve de me mettre dans son lit, et encore, je ne crois pas être l'esprit de ses pensés. Et mais putain, j'suis en train de me rabaisser là ! Non mais il fait son petit bout de chou parce que voilà, je le rends dingue, mais lui il me rend faible. Oui faible c'est le mot. Je crois que je n'ai jamais détester autant une personne que lui à ce moment, et ce cher monsieur Johnson va me le payer. Vraiment. Je ne serais plus jamais faible. Comme papa me disait, « reste forte ma fille, tu es l'un des plus beaux cadeaux que ta mère m'a fait. » Alors si je reste forte en ce jour, c'est pour l'honneur de mon père, et des Shadows.

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Alaska & Joshua

∞ Ahah ! T'as marché dans une merde ! - Oups désolé. Je t'ai fait mal ? ∞

Je restais quelque instant dans cette position, pour être sûr qu'elle avait enregistrer ce que je venais de lui dire. Son corps près du mien, son cou légèrement parfumer me faisait des frissons. Le pire dans cette histoire ? C'est que son putain de parfum, je pourrais le reconnaître entre mille... Comme si il m’envoûtait... Elle s'approcha à son tour de mon oreille et chuchota « Lâche moi. » Avant de prendre ma main qui tenais sa nuque et de la retiré violemment. Pourquoi tout devait être si compliqué ? D'habitude je me contentais de mettre la fille dans mon lit et c'était fini, c'était si simple... Avec Alaska, c'était comme si un fil invisible nous reliait constamment. « Je sais que j'te fais honte, alors oui, retourne faire la fête, une fille aussi chiante que moi ça a pas a traîner dans les bras d'un mec comme toi. Et puis après tout, j'vais te salir ta réputation hein, traîner avec moi, mais voyons monsieur Johnson, faut se réveiller, t'as d'autre vierge à aller dépuceler ! » Je l'écoutais attentivement, curieux de savoir ce qu'elle allait encore me sortir comme insulte, mais ce ne fut pas ce que j'attendais. Je levais un sourcil lentement au fur et à mesure qu'elle parlait. L'avais-je vexé ?! Visiblement... S'attendait-elle à ce que je lui dise que je l'aimais, que je voulais que nous fassions notre vie ensemble ? Elle savait pourtant pertinemment que je n'étais pas ce genre de mec. Avoir honte d'elle ? Aussi étrange que cela puisse par-être, je ne l'étais pas temps que ça. Je voulais juste être à l'écart de ce petit monde, je ne voulais pas que l'on sache, comme si rien qu'aux trais de mon visage, on pouvait deviner ce que je ressentais pour elle... D'ailleurs, était-ce de l'amour ? Non impossible, or de question... N'étais-je pas censé être dénué de sentiment ? Non, il ne fallait pas que ça recommence, plus jamais ! Je fronçais les sourcils et fixa mon regard dans le sien, comme si ses iris allaient me donner une réponse. Je levai ma main lentement, en serrant la mâchoire, et mis doucement ses cheveux derrière son oreille, il faisait nuit, je voulais voir son visage, il est si beau... Je reniflais nonchalamment et retira ma main. « Ca a plutôt l'air de t'atteindre... ! » Je voulu avoir un ton cassant, sarcastique, mais au final, cette phrase sonnait comme si j'étais désoler de ce qui ce passait entre nous, et au fond, si je cherchais bien, peut-être que je l'étais... ? »

Mady'

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- Ahah ! T'as marché dans une merde ! - Oups désolé. Je t'ai fait mal ?

Je ne comprenais pas. Mon cerveau n'avait pas activé son alerte à rouge incessante, à chaque fois que je sentais quelqu'un me touchait. Mais au fur et à mesure que Joshua s'amusait à me touché, elle se désactivé. Une vraie putain. Je ne comprenais pas pourquoi j'étais encore venue. C'était plus qu'horrible en fait. Une vraie souffrance autant psychologique que physique. Une souffrance horriblement douloureuse et si passionnée. Putain je deviens poétique, un truc de malade … Je ne sais pas comment décrire le sentiment que j'ai avec lui. Je sais qu'il ne me fera pas du mal, enfin pas méchamment. Je ne sais pas pourquoi, et puis il faut dire qu'il n'a pas l'air d'un garçon qui s'attache aux autres. Mais je le sais parce que c'est tout. C'est un peu comme une sorte d'intuition, de sensation. On ne se sentait pas souvent en sécurité avec gens, et surtout pas moi. Je ne fais pas confiance aux gens. Pas depuis que mon père et moi nous nous parlons plus. Que devrait-il faire en ce moment ? Dans son grand bureau, de meuble ancien russe et sacré. Avec un gros fusil russe pour la chasse datant du dix neuvième siècle. Je ne sais pas s'il voit que je souris ou pas, mais juste au moment où j'allais baisser la tête pour cacher l'émotion qui me venait au visage, je sens sa main. Sa si tendre main qui attrape la mèche en face de mon œil pour un instant la regarder. Brune ébène, comme le corbeau. Aux yeux bleus. Ma mère me disait que j'avais le don de ressembler à une vraie Russe, même à blanche neige. Et moi et les princesses c'est bien autre chose … A part si la blanche neige est aventurière, mais j'ai jamais entendu ça de ma vie … fin on s'en fou quoi ! Il la dépose alors derrière mon oreille et je lève la tête pour le regarder. Ma pupille s'écarquille quand il prononce cette phrase. « Ca a plutôt l'air de t'atteindre... ! » Je … Euh … Il ne m'a pas engueulé … Pas agresser vocabulairement. Non. Le timbre de sa voix était lasse, doux, apaisant et réconfortant. Je connais ce timbre de voix, comme celui de mon père pour me rassurer lorsque je fais un cauchemars étant enfant. Ce timbre si mélancoliquement doux et calme. Il me réconfortait?Je ne sais pas. Non j'en ai aucune idée. Je ne sais que faire en ce moment même et dans mon cerveau, c'est la panique total. Je le regarde alors et croise les bras. Non nul recherche de faire remonter ma poitrine, ou en conviction de la cacher, mais pour me donner un air dure. Sauf que visuellement, au niveau de mon visage c'est tout le contraire. Je fronce un sourcil, histoire de rester sérieuse, même si la situation n'en ai pas. « Je … Non, je m'en contre fiche. Tu fais ce que tu veux avec ton … ton machin bidule. » Ok … Elle est où la corde?Je ne sais pas si il peut voir mon malaise, mais si ça ce voit pas c'est qu'il est mioppe. De toute façon, j'ai horreur de parler de ça, et il le sait. Et le pire, c'est que j'ai lancé moi-même la conversation. Je suis pathétiquement pathétique...

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» April White ~ C'est enfin fait un compte !
» Un câlin ? (sous-entendus possible dans cette demande selon le physique des personnes)
» BROOKE « C'est bien la pire folie que de vouloir être sage dans un monde de fous. »
» J'suis en relation libre avec la connerie en alternance avec la philosophie. Et si tu à de la chance, une fois dans ta vie tu me rencontrera ! Enchanter

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